jeudi 11 octobre 2012

FRELON ASIATIQUE

Le frelon asiatique : espèce envahissante et nuisible

La Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et 

de l’Energie ainsi que le Ministre de l’Agriculture, 
de l’Agroalimentaire et de la Forêt ont décidé de classer
 le frelon asiatique en espèce exotique envahissante et 
nuisible de façon accélérée devant l’importance et l’urgence 
de la situation dans le milieu de l’apiculture suite à la 
demande des associations d’apiculteurs.

Une procédure accélérée pour assurer un classement du frelon asiatique comme espèce exotique envahissante et comme espèce nuisible d’ici la fin de l’année a été lancée - I. Francès - Rustica
Stéphane Le Foll et Delphine Batho annoncent le classement du frelon asiatique en espèce envahissante et nuisible et comme danger sanitaire.
Ce classement permet l’élaboration de programmes de lutte au niveau tant national et que départemental.

A savoir : 
A partir du 11 octobre, durant quinze jours, le classement comme espèce exotique envahissante est soumis à la consultation du public pour être ensuite présenté au Comité National de Protection de la Nature.
Dans les semaines qui viennent le classement comme espèce nuisible à l’apiculture (danger sanitaire de catégorie 1) sera présenté au Comité National d’Orientation de la Politique de Santé Animale et Végétale .



vendredi 13 juillet 2012

Quel est le prix des abeilles ?

UN MONDE VIVANT 

D'année en année, la diminution du nombre d'abeilles compromet 
sérieusement la pollinisation et donc la production agricole. 
Ce service que nous rend la nature a donc un impact économique considérable et a été chiffré. 
Cette vidéo fait partie de la série du CNRS : Un monde... Lire la suite<:center>

La disparition des abeilles

La disparition des abeilles est une réalité dans certaines régions,
 ici en Chine les hommes pollinisent les arbres fruitiers à la main. 
A voir pour le croire ....




Le silence des abeilles par AMAPD

La France interdit le Cruiser

Le gouvernement suit l'avis 

des autorités sanitaires, 

qui estiment que le produit a 

des effets nuisibles sur les abeilles.


Le pesticide Cruiser OSR utilisé pour le colza et accusé de contribuer au déclin des colonies d'abeilles est définitivement interdit en France après la levée de l'autorisation de mise sur le marché, a annoncé, vendredi 28 juin, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll. Le Cruiser reste toutefois autorisé pour d'autres cultures comme le maïs, ce que dénoncent les apiculteurs.
Début juin, le ministère avait indiqué qu'il était favorable à cette interdiction suite à un avis de l'Agence sanitaire pour l'alimentation et l'environnement (Anses), qui pointait l'impact néfaste sur les abeilles d'une des molécules actives du Cruiser, le thiaméthoxam.
Les arguments donnés par la société lors de la procédure contradictoire ne remettent pas en cause l'avis de l'Anses, a expliqué le ministre avant d'ajouter : "Donc, je confirme l'interdiction".

Le gouvernement suit l'avis l'Anses



La procédure a été respectée, a-t-il également précisé. Le groupe suisse Syngenta qui commercialise le Cruiser OSR bénéficiait en effet de 15 jours pour faire part de ses observations.
L'avis de l'Anses avait été demandé fin mars par le précédent ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire après la publication dans la revue Science d'une étude française attestant d'effets nuisibles du thiametoxam sur les abeilles.
Les abeilles qui consomment du nectar contenant la molécule à faible dose seraient susceptibles de troubles du comportement affectant leur capacité à revenir à leur ruche. Cet effet pourrait contribuer au déclin des colonies concernées, selon l'Anses.
Le thiametoxam est un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, qui constitue une des trois substances actives du Cruiser OSR, utilisé pour le traitement du colza. 

jeudi 28 juin 2012

Les abeilles, Maillon essentiel ...

Les abeilles, maillon essentiel de la biodiversité

02/06/2012
Les abeilles sont des acteurs de la biodiversité. Leur présence est non seulement indispensable à la production nationale de miel et d’autres produits de l’apiculture mais aussi à la pollinisation et donc à l’agriculture.
Les mortalités importantes d’abeilles enregistrées en divers points du globe et en France mobilisent la communauté scientifique, les professionnels et les pouvoirs publics.
Dans ce contexte, le ministère de l’agriculture et de l’agroalimentaire prévoit de mettre en place un plan global pour une apiculture durable. Un ensemble de mesures visant notamment à encourager les apiculteurs à augmenter le nombre de colonies sur le territoire français. Explications.


Quel rôle jouent les abeilles pour la biodiversité ?
Les abeilles sont un maillon essentiel de la biodiversité : elle permettent la pollinisation – le transport de grains de pollen permettant de féconder les plantes - de très nombreuses cultures et arbres fruitiers. En 2005, l’apport des insectes pollinisateurs dont l’abeille aux principales cultures mondiales est évalué à 153 milliards d’euros, soit 9,5 % de la production alimentaire mondiale.
Enfin, les abeilles sont indispensables à la production de miel et des autres produits de la ruche. L’agriculture française compte 800 000 ruches, réparties dans 12 000 exploitations en métropole, qui produisent 14 800 tonnes de miel. Dans les départements d’outre-mer, 490 exploitations pratiquent l’apiculture, avec 18 600 ruches pour une production annuelle de 230 tonnes de miel.

Pourquoi sont-elles menacées?
La mortalité élevée des abeilles et des pollinisateurs sauvages (bourdons, papillons) enregistrée en divers points du globe et en France mobilisent la communauté scientifique, les professionnels et les pouvoirs publics depuis plusieurs années.
Même si ce phénomène est identifié depuis 1947, il s’est généralisé à l’ensemble de la planète et s’est intensifié depuis une quinzaine d’années. Maladies (varroase, loque, nosémose), prédateurs (frelon asiatique), exposition aux pesticides, baisse des ressources alimentaires... Selon la communauté scientifique la surmortalité des abeilles et des pollinisateurs semble avoir plusieurs causes.
En France, un suivi des mortalités (surveillance passive) est mis en place chaque année afin d’analyser les accidents sanitaires qui surviennent dans les ruches. De plus, un réseau spécifique de surveillance active est en cours de développement sur six départements pilotes (Drôme, Bouches-du-Rhône, Cantal, Finistère, Haut-Rhin, Indre-et-Loire) avant son extension sur toute la France. Il permet de suivre l’évolution du cheptel des abeilles. Son objectif est d’estimer la prévalence des principales maladies des abeilles et des dépopulations/affaiblissements des colonies d’abeille. Sur ce dernier volet un protocole doit être testé dans un premier temps.
La question de la santé des abeilles n’est pas spécifique à la France. Au niveau communautaire, la Commission, le Conseil et le Parlement européen sont aussi mobilisés. Le laboratoire de Sophia Antipolis de l’Anses a été récemment mandaté comme laboratoire communautaire de référence.
Un plan global pour une apiculture durable
Confié à François Gerster, inspecteur général de la santé publique vétérinaire, un plan global pour une apiculture durable sera proposé au ministre de l’agriculture et de l’agroalimentaire en septembre 2012, avec des propositions concrètes établies en concertation avec la profession.
L’enjeu est de relancer le développement des cheptels, en limitant la mortalité, mais aussi en créant une filière d’élevage et de production d’essaims. Il s’agit tout à la fois de mettre en place des outils de sélection génétique et d’insémination artificielle, mais aussi de soutenir l’installation de nouveaux apiculteurs avec des formations dédiées, et de favoriser les bonnes pratiques apicoles et agricoles ainsi que de bonnes conditions environnementales, comme les jachères apicoles ou les prairies fleuries. Le programme apicole européen, dans le cadre du second pilier de la PAC, d’un montant de 5,5 millions d’euros, soutient notamment l’investissement pour la reconstitution de cheptels ou le développement des ruchers.







Video  : Un exemple d’action agricole au bénéfice des abeilles : les prairies fleuries.


LE SILENCE DES ABEILLES
La disparition des abeilles est une réalité dans certaines régions, 
ici en Chine les hommes pollinisent les arbres fruitiers à la main. A voir pour le croire ....


mercredi 30 mai 2012

Où est la Reine ???

Essaim
du Printemps


 Découverte de l'essaim dans les hautes herbes
Mise en place d'un corps qu'elles ont vite
accepté.
 Mise en place de ce corps,
et enfumage du reste
des abeilles qu'elles aillent
dans leur nouveau domicile!

  Contrôle de la présence de la Reine.

 Où est la reine ?
ouf vu parmi ses ouvrières
Tout est en ordre
pour démarrer
une nouvelle ruche !

Voilà, y'a plus qu'à butiner et récolter ....

jeudi 3 mai 2012

Fleurs de Pommiers

Premières Fleurs
écloses dans le verger
malgré le temps 





Le Printemps est là

Mise en garde
de notre rucher chez nous

Nettoyage de Printemps et autres ...


vendredi 6 avril 2012

JOYEUSES PAQUES


A tous et toutes.

Profitez de ces merveilleux moments
pour vous ressourcer
avec la Nature.
Nos petites amies butinent
dès qu'un rayon de soleil pointe.
Odeurs, couleurs, chants,
elles nous émerveillent, 
nous ennivrent.

Ne soyez pas trop gourmand, 
sauf pour le délice des Dieux,
à volonté,
pour une bonne santé!

mardi 3 avril 2012

Les Abeilles savent ...

Les Abeilles savent
pourquoi elles meurent.
Les chercheurs de l'Inra viennent de confirmer le rôle du thiaméthoxame, 
employé pour protéger les cultures, dans la disparition massive 
des colonies d'abeilles en soumettant un panel de butineuses 
à une très faible dose de ce poison.
Calquée sur les études cliniques, la méthode utilisée 
vient d'être publiée dans la revue « Science » : 
plus de 650 abeilles ont été équipées de micropuces RFID 
permettant de contrôler individuellement leurs allers et venues dans une ruche.
 La moitié de l'échantillon a été nourrie avec une solution sucrée 
contenant la dose équivalente à celle qu'elles peuvent rencontrer sur des cultures traitées. 
Les autres ont reçu un placebo.
Relâchées à 1 kilomètre de la ruche, la plupart des insectes traités 
ont été désorientés au point de perdre le chemin du retour. 
Cette perturbation de la boussole interne de l'insecte a tué jusqu'à trois fois 
plus de butineuses que le taux normal de mortalité. 
Déstabilisées et stressées, elles seraient en outre plus vulnérables à d'autres pathogènes 
(varroa, nosema, virus...). 
La molécule incriminée est toujours autorisée en France sous le nom de Cruiser.
P. M., Les Echos



Pesticides et Abeilles

ÉCOLOGIE | 03.04.2012

Des pesticides perturbent l'orientation des abeilles

Une abeille © Joel Olives / Flickr
Des pesticides peuvent désorienter les abeilles et ainsi perturber le développement des ruches. Un résultat obtenu grâce à une nouvelle technologie de puce à radio-identification, collée sur le dos des abeilles.
Depuis les années 1990, les néonicotinoïdes, des pesticides, sont répandus sur les champs de maïs et de colza. Une étude française, menée par Mickaël Henry de l’INRA et Axel Decourtye de l’Institut des techniques agricoles, montre que l’exposition, même non mortelle à ces pesticides
perturbe la capacité des abeilles à retrouver leur ruche . Ce qui entraîne la mort de beaucoup d’entre elles. 

Pour cela, Mickaël Henry et ses collègues ont effectué une "expérimentation de délocalisation" en Poitou Charente et à Avignon. « Plus de 650 abeilles ont tout d’abord été capturées dans leur ruche, explique Mickaël Henry.On les a soumises en laboratoire à une dose de pesticide de 1,34 nano-grammes, soit environ cinq fois moins que la dose létale. » Certaines abeilles ont ensuite été marquées par un dispositif RFID, « des petites puces collées sur le dos de chaque insecte ». 

Ce système a permis de suivre les allers et venues dans la ruche grâce à un détecteur placé à l’entrée de celle-ci. C’est la première fois que les abeilles peuvent être suivies individuellement. Après les avoir ainsi marqué, les chercheurs ont relâché les 653 butineuses à un kilomètre de leur ruche, une distance normale pour des abeilles domestiques. 10% à 30% des abeilles traitées avec du pesticide ne sont pas retournées à la ruche. Conclusion : les insectes exposés à une dose de pesticides, même faible, ont deux fois plus de chance de se perdre et de mourir que ceux non exposées. 

Les apiculteurs pas convaincus
Les apiculteurs ne sont pas convaincus Yves Vedrenne, président du syndicat national des apiculteurs, pense que les études menées n’apporteront rien aux apiculteurs, « les pesticides sont déjà répandus et le colza est en fleurs. Une fois de plus, si une décision d’interdiction est prise, elle interviendra après coup ». Cette année, c’est la troisième fois que le syndicat dépose une requête pour interdire le Cruiser OSR. « Si les apiculteurs avaient été écoutés dès le départ nous ne serions pas dans cette situation paradoxale ». 
La deuxième étape de l’étude des Français a été de simuler, à l’aide des données de leurs expériences, la dynamique de population des abeilles exposées au pesticide. Selon ce modèle, les populations d’insectes touchées n’arrivaient plus à se rétablir. En Angleterre, Penelope Whitehorn et Dave Goulson, sont arrivés à des conclusions similaires sur les bourdons.  « À cause des néonicotinoïdes, le développement des colonies est plus lent. Il y a 85% de reines en moins » expliquent-ils.

L’étape suivante de l’étude française qui a débuté en 2011 et doit encore durer deux ans est de « se pencher sur la modulation des effets d’autres facteurs couplés au pesticide tels que le manque de nourriture ou la présence de parasites » explique Axel Decourtye. Suite à la parution de ces études, le ministère de l’agriculture française a annoncé le jeudi 29 mars qu’il envisageait d’interdire l’utilisation du pesticide Cruiser OSR, un néonicotinoïde.

lundi 2 avril 2012

Etude pour interdire le CRUISER

ABEILLES EN DANGER
Une étude pourrait
faire interdire le CRUISER

Le Cruiser, un puissant pesticide, 
menace la survie des abeilles SIPA/Mark Baker/AP

Les abeilles sont peut-être sauvées. 
Alors que les apiculteurs constatent
depuis les années 1990, une étude vient de démontrer 
Ce pesticide utilisé pour traiter les grandes cultures, 
perturbe leur capacité à retrouver leur ruche 
et multiplie par 2 ou 3 leur risque de mourir. 
Dès la publication de l'étude jeudi dans la revue américaine Science,
le ministère de l'Agriculture a indiqué envisager d'interdire le Cruiser.
Il a saisi l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation,
de l'environnement et du travail (Anses), pour qu'elle confirme,
ou non, avant le 31 mai les conclusions de l'étude.
 « Si ces nouvelles données étaient confirmées,
l'autorisation de mise sur le marché 
» du Cruiser OSR,
qui protège les semis de colza, « serait retirée »,
a indiqué le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire. 

L'Unaf veut une interdiction immédiate du Cruiser

Les écologistes et apiculteurs,
qui se battent depuis des années contre ce pesticide,
ont applaudi ce vendredi la publication de cette étude
et ses possibles conséquences politiques.
Ils ont réitéré leurs appels à interdire ce produit.
L'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) s'est réjouie
du « nouvel éclairage apporté par l'étude ».
Craignant toutefois que les déclarations du ministre
soient réservées à « la période électorale »,
elle a demandé une interdiction immédiate du Cruiser.
D'autant qu'un avis au 31 mai serait trop tardif
par rapport au calendrier de commande des graines de colza.
« Le temps n'est plus aux études mais à l'action politique courageuse », estime l'Unaf. 
Le réseau France Nature Environnement (FNE) considère
pour sa part que la réaction du ministère donne « un message extrêmement positif ». 
Europe Ecologie Les Verts s'est également félicité de l'annonce du ministère.
Michèle Rivasi, la députée européenne EELV et porte-parole d'Eva Joly,
en a profité pour rappeler que
« les abeilles ne sont pas les seules victimes des phytosanitaires »,
« de plus en plus d'agriculteurs » étant affectés par ces produits.

Le fabricant du Cruiser conteste l'étude

Pour réaliser leur étude, les chercheurs Mickaël Henry
(Institut national de la recherche scientifique)
et Axel Decourtye (réseau des instituts techniques agricoles)
ont suivi les déplacements de 653 abeilles en collant sur leur thorax
une puce à radio-identification. Ils ont donné à certaines
une dose de thiaméthoxam et constaté qu'elles peinaient
à retrouver leur ruche, réduisant d'autant leurs chances de vivre.
Un modèle mathématique établit en outre que les populations
d'abeilles exposées au pesticide chutent.
Le fabricant du pesticide, Syngenta, numéro un mondial de l'agrochimie,
a contesté l'étude « fortement éloignée de la réalité ».
Selon le groupe, la dose d'insecticide administrée est
« au moins trente fois plus élevée que celle du nectar de colza protégé avec du Cruiser ».
Pour atteindre la quantité de thiaméthoxam retenue dans l'étude,
l'abeille devrait consommer chaque jour jusqu'à sept fois son propre poids en nectar.

Les chercheurs confirment le sérieux de leur travaux

Axel Decourtye, un des co-auteurs, a contesté ce point.
 Il assure que l'étude a été conduite avec une dose
qui peut être rencontrée en conditions réelles.
Il a en outre fait valoir que les travaux consistaient à
 « regarder le danger de ce pesticide sur l'abeille,
pas l'exposition des abeilles en condition réelle
 ».
Les instances officielles ont jusqu'au 31 mai pour trancher. 
Par L.V.

mercredi 22 février 2012

Récolte et fabrication du miel

LA FABRICATION DU MIEL

Deux grands acteurs interviennent dans la fabrication 
l'Abeille et l'Apiculteur

Le travail des abeilles

L’abeille butine le nectar des fleurs pour en utiliser le sucre
Selon la plante, le sucre peut être différent par sa composition en glucose, 
fructose, disaccharide et saccharose. 
D’autres éléments du nectar vont donner au miel sa couleur et son goût unique :
les vitamines, les pigments, les arômes.

L’autre source de sucre est le miellat. Le miellat provient des excrétions laissées sur les végétaux par des insectes. Cela peut être par exemple des sucres rejetés par des pucerons ou encore de la sève d’arbre.
Les abeilles butinent de fleur en fleur en remplissant leurs jabots de substances sucrées.
image arrivée des abeilles image jabots
Une fois rentrées à la ruche les butineuses donnent leur récolte à d’autres abeilles en charge d’enrichir le tout en enzymes. Ces enzymes vont changer la composition de la miellée en agissant sur le sucre. Ensuite des ouvrières vont faire sécher ce miel qui contient encore plus de 50% d’eau :
- elles régurgitent d’abord plusieurs fois le miel
- elles l’étalent en couche avec leur langue
- elles entreposent tout cela dans les cellules et laissent murir
- les abeilles ventileuses font ensuite rentrer de l’air extérieur
- et enfin la colonie fait monter la température à plus de 30°C
Ce processus va faire réduire jusqu’à 18% la teneur en eau du miel et cela en 4 jours (en moyenne). La cellule une fois pleine de miel, elle est recouverte de cire pour la protéger.
image cadre avec du miel

Le travail de l'apiculteur

1. La récolte du miel
La récolte s’opère à la fin de la floraison de la plante qui caractérisera le miel. Dans le cadre d’un miel toutes fleurs, la récolte est réalisée lors des floraisons les plus tardives.
Les étapes de la récolte :
  1. enfumage des abeilles pour travailler tranquillement
  2. décollage et brossage des cadres
  3. transport dans un véhicule étanche jusqu’à la miellerie
2. Désoperculer
Cette étape consiste à enlever la pellicule de cire qui bouche les alvéoles remplies de miel.
L’opération se réalise avec un couteau à désoperculer en tranchant la couche de cire de bas en haut.
3. Extraction du miel
C’est une machine appelée extracteur qui fait jaillir le miel des cadres.
Il s’agit d’une cuve où l’on dispose sur un bras quelques cadres désoperculés. Ensuite une manivelle fait tourner les cadres et par le biais de la force centrifuge les gouttes de miel sont projetées sur les parois.
4. Filtrage du miel
A la sortie de l’extracteur, le miel contient des impuretés.
C’est une grille à double filtre qui va retirer diverses particules de propolis, de cire, d’opercules, de pattes d’abeilles ou de pollen.
5. Maturation du miel
Une fois filtré, le miel doit encore reposer 4 à 5 jours à une température de 20°C minimum pour faire remonter en écume l’ensemble des dernières impuretés. Cette écume est ensuite enlevée avant l’étape suivante.
6. Conditionnement du miel
Enfin prêt le miel peut être présenté dans son pot avec une capsule qui assure l’étanchéité et une étiquette avec toutes les mentions légales.


lundi 20 février 2012

Soins et Candy

Soins et Candy
pour nos abeilles
avant l'arrivée 
du Printemps.

Bien vivantes
nos petites amies