mercredi 22 février 2012

Récolte et fabrication du miel

LA FABRICATION DU MIEL

Deux grands acteurs interviennent dans la fabrication 
l'Abeille et l'Apiculteur

Le travail des abeilles

L’abeille butine le nectar des fleurs pour en utiliser le sucre
Selon la plante, le sucre peut être différent par sa composition en glucose, 
fructose, disaccharide et saccharose. 
D’autres éléments du nectar vont donner au miel sa couleur et son goût unique :
les vitamines, les pigments, les arômes.

L’autre source de sucre est le miellat. Le miellat provient des excrétions laissées sur les végétaux par des insectes. Cela peut être par exemple des sucres rejetés par des pucerons ou encore de la sève d’arbre.
Les abeilles butinent de fleur en fleur en remplissant leurs jabots de substances sucrées.
image arrivée des abeilles image jabots
Une fois rentrées à la ruche les butineuses donnent leur récolte à d’autres abeilles en charge d’enrichir le tout en enzymes. Ces enzymes vont changer la composition de la miellée en agissant sur le sucre. Ensuite des ouvrières vont faire sécher ce miel qui contient encore plus de 50% d’eau :
- elles régurgitent d’abord plusieurs fois le miel
- elles l’étalent en couche avec leur langue
- elles entreposent tout cela dans les cellules et laissent murir
- les abeilles ventileuses font ensuite rentrer de l’air extérieur
- et enfin la colonie fait monter la température à plus de 30°C
Ce processus va faire réduire jusqu’à 18% la teneur en eau du miel et cela en 4 jours (en moyenne). La cellule une fois pleine de miel, elle est recouverte de cire pour la protéger.
image cadre avec du miel

Le travail de l'apiculteur

1. La récolte du miel
La récolte s’opère à la fin de la floraison de la plante qui caractérisera le miel. Dans le cadre d’un miel toutes fleurs, la récolte est réalisée lors des floraisons les plus tardives.
Les étapes de la récolte :
  1. enfumage des abeilles pour travailler tranquillement
  2. décollage et brossage des cadres
  3. transport dans un véhicule étanche jusqu’à la miellerie
2. Désoperculer
Cette étape consiste à enlever la pellicule de cire qui bouche les alvéoles remplies de miel.
L’opération se réalise avec un couteau à désoperculer en tranchant la couche de cire de bas en haut.
3. Extraction du miel
C’est une machine appelée extracteur qui fait jaillir le miel des cadres.
Il s’agit d’une cuve où l’on dispose sur un bras quelques cadres désoperculés. Ensuite une manivelle fait tourner les cadres et par le biais de la force centrifuge les gouttes de miel sont projetées sur les parois.
4. Filtrage du miel
A la sortie de l’extracteur, le miel contient des impuretés.
C’est une grille à double filtre qui va retirer diverses particules de propolis, de cire, d’opercules, de pattes d’abeilles ou de pollen.
5. Maturation du miel
Une fois filtré, le miel doit encore reposer 4 à 5 jours à une température de 20°C minimum pour faire remonter en écume l’ensemble des dernières impuretés. Cette écume est ensuite enlevée avant l’étape suivante.
6. Conditionnement du miel
Enfin prêt le miel peut être présenté dans son pot avec une capsule qui assure l’étanchéité et une étiquette avec toutes les mentions légales.


lundi 20 février 2012

Soins et Candy

Soins et Candy
pour nos abeilles
avant l'arrivée 
du Printemps.

Bien vivantes
nos petites amies




lundi 6 février 2012

Sacré MIEL !!!

Qu’il soit d’acacia, de sapin, de fleurs ou de montagne… le miel se décline en d’innombrables variétés. D’ailleurs sa couleur – du blond clair au noir – et son goût varient selon son origine. Cet aliment naturel par essence est, encore aujourd’hui, considéré comme sacré tant par son histoire que par sa saveur et ses vertus thérapeutiques.

La première mention - du moins la plus ancienne qui soit connue - reste le papyrus d’Edwin Smith daté de… 16 siècles environ avant notre ère. Durant l’Antiquité, non seulement le miel était considéré comme un aliment de choix, mais il était également utilisé pour embellir la peau. Sans compter qu’il était aussi posé sur les plaies pour en faciliter la cicatrisation. Dans l’Ancien Testament, Samson trouvait du miel dans la gueule d’un lion qu’il venait de tuer. Tandis que dans le Nouveau Testament, Jean-Baptiste s’en nourrissait. Le goût pour ce mets sucré ne date donc pas d’hier. Peu à peu, les hommes ont appris à maîtriser l’apiculture et ont découvert les bienfaits de ce produit.
Miel et lait chaud pour de beaux rêves
Aujourd’hui, le miel passe encore volontiers pour un aliment noble. Saviez-vous qu’à poids égal, il est moins riche en calories que le sucre ? Et cela pour une raison très simple : il contient près de 20% d’eau. Et dans la mesure où son pouvoir sucrant est supérieur à celui du sucre, vous aurez besoin d’en mettre encore moins pour sucrer votre yaourt ou votre thé… en leur donnant un supplément de goût.
En plus, le miel est une mine de nutriments. La liste est longue. Il est riche en minéraux et en oligoéléments (potassiummagnésiumcalcium, fer, cuivre, silicium, manganèse) et en vitamines (B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12A, C, D, E et K). Il contient également des antioxydants, des protides et des enzymes qui faciliteraient la digestion.
Selon qu’il soit d’acacia, de lavande, de pin, de tilleul ou de citron… le miel serait doté de différentes vertus thérapeutiques. Fortifiantes notamment, donc utiles en cette période de l’année.
Il combattrait aussi les radicaux libres et le vieillissement cellulaire. Enfin son effet anti-inflammatoire et antibactérien, en particulier dans le cas d’affections de la gorge, est très apprécié. Un peu de miel dilué dans une tasse de lait chaud par exemple, c’est souverain pour apaiser la toux… et pour améliorer la qualité du sommeil. Et c’est tellement bon.
Seul bémol et il est de taille, il est déconseillé d’en donner aux nourrissons de moins d’un an. Leur flore intestinale est encore immature, et l’ingestion de miel pourrait favoriser l’infection par une bactérie - Clostridium botulinum- naturellement présente dans le miel. Ce qui risque de provoquer unbotulisme infantile.
Source : Les aliments bons pour la santé, Sélection du Reader’s Digest ; L’alimentation santé, hachette pratique,j consultés le 1er février 2012

Rucher enneigée

Nos petites amies
bien au chaud
dans la neige




samedi 4 février 2012

Abeilles affectées par l'enrobage de graines

Les abeilles sont clairement 

affectées par les nouveaux pesticides


La Presse Canadienne
Québec
Des chercheuses québécoises viennent de démontrer que les abeilles qui butinent aux champs sont clairement affectées par les nouveaux pesticides utilisés en enrobage des semences de plantes génétiquement modifiées.

Cette démonstration serait une première mondiale, selon l'une des scientifiques impliquées, Madeleine Chagnon, qui est entomologiste et professeure associée à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
Mme Chagnon s'intéresse depuis des années à l'effet des pesticides sur les abeilles, et tout particulièrement des néonicotinoïdes, ces pesticides systémiques qui enrobent les semences et se diffusent dans la plante à mesure qu'elle pousse. Ils sont utilisés au Québec sur de très grandes superficies, dans la culture du maïs et du canola.
Dans le cadre d'une recherche de trois ans, Madeleine Chagnon a démontré que des abeilles soumises en laboratoire à des doses connues de néonicotinoïdes développaient des modifications au niveau des enzymes de leur cerveau.
Sans nécessairement faire mourir l'abeille, ces modifications peuvent avoir un impact majeur sur le petit insecte pollinisateur: il a de la difficulté à voler, à s'orienter et à communiquer avec les membres de sa colonie.
Mme Chagnon et sa collègue toxicologiste Monique Boily, aussi de l'UQAM, seraient les premières à démontrer l'impact de ces pesticides sur les abeilles qui butinent librement aux champs, et dont, par définition, on ignore la quantité de pesticides ingérée.
Cette démonstration a été faite grâce à l'analyse des biomarqueurs de quelque 6000 abeilles prélevées dans six régions du Québec.
Le résultat des recherches des deux Québécoises a été remis mardi au ministère québécois de l'Agriculture.
La Fédération des apiculteurs du Québec est en train d'élaborer un plan d'action à cet égard.
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/actualites/201110/12/01-4456537-les-abeilles-sont-clairement-affectees-par-les-nouveaux-pesticides.php

jeudi 2 février 2012

Rustica et la cuisine au Miel

La Revue RUSTICA
explique les biens fondés
de la cuisine au Miel

La cuisine au miel

Véritable allié pour notre santé, le miel est doté d'un goût sucré et subtil. En cuisine, il se prête à de délicieux accords. Consommer du miel s'inscrit également dans une démarche écologique : les abeilles jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des espèces végétales. Idées de recettes douces et savoureuses pour joindre l'utile à l'agréable.
La cuisine au miel
Le miel, des saveurs pour parfumer tous les plats - C. Hochet - Rustica
Plus nourrissant et moins calorique que le sucre en poudre, le miel devrait être invité plus souvent dans nos recettes. Propriétés antiseptiques, renforcement des défenses immunitaires, régulation du système cardiaque et intestinal : ses vertus sont prouvées et plébiscitées par les nutritionnistes. Sa teneur en fructose et en glucose permet en outre une assimilation directe de ces sucres naturels dans notre organisme. Aujourd'hui, la plupart des miels sont pasteurisés, ce qui les assouplit, limite la cristallisation du sucre et prolonge leur conservation. Par ailleurs, de plus en plus d'apiculteurs ne dépassent pas le seuil des 40 °C dans les ruches, afin que le miel garde ses qualités nutritives - altérées au-delà de cette température.

Recettes sucrées

Pour profiter des atouts thérapeutiques du miel, il est préférable de le consommer sans cuisson. On l'ajoute alors dans les vinaigrettes, les yaourts, les compotes, le riz au lait ; on le nappe sur des crêpes, des tartes de saison ou des pâtisseries orientales. Cuit, il entre dans la composition de nombreux desserts, tels que le pain d'épice, les madeleines, mais aussi dans les confiseries, comme le nougat et les pastilles. Si vous réalisez uncaramel, pensez à ajouter un peu de miel. Le glucose qu'il contient empêche la cristallisation du sucre.

Recettes salées

Le nectar d'abeille est idéal pour glacer les oignons grelots et les carottes, caraméliser un rôti ou des brochettes de viande, donner une saveur sucrée-salée aux plats orientaux ou aux tartines de chèvre. On préférera le miel d'acacia dont la texture liquide et la saveur douce ne dénaturent pas les autres ingrédients salés, contrairement aux miels forts, comme celui de châtaigne. Le miel de lavande se marie très bien avec l'agneau ; celui d'oranger et de tilleul avec le canard, et celui de bruyère avec le gibier. 

Choisir et garder son miel

Chaque miel possède des propriétés médicinales particulières,  variez les plaisirs !
  • Miel d'acacia : régule le transit intestinal.
  • Miels de lavande, de serpolet, d'origan, de sarriette et de thym : agissent sur les quintes de toux, l'asthme grâce à leurs capacités anti-inflammatoires sur les voies respiratoires.
  • Miel de sapin des Vosges : apaise les maladies pulmonaires.
  • Miel de tilleul : calme, apaise grâce à son pouvoir sédatif, agit sur l'insomnie.
  • Miel de bruyère : dynamise et lutte contre l'anémie.
  • Miel toutes fleurs : prévient et lutte contre la grippe.
Attention aux mentions"miel naturel", "non chauffé", "garanti pur", "récolté à froid", "extra" : elles sont légalement interdites et posent un doute sur la qualité du miel. Un pot indiquant le nom et l'adresse de l'apiculteur a plus de chance de contenir un bon miel, surtout s'il est local. En supermarché, les miels (même bio) sont souvent issus de pays européens et mélangés avec des miels de qualité moindre.

Les bons critères 
  • Les Appellations d'origine contrôlée (AOC) : miel de Corse, de sapin des Vosges...
  • Noms liés au terroir : miel du Gâtinais (acacia, trèfle, luzerne, tournesol, colza...), du Larzac (ronce, serpolet, thym et autres fleurs sauvages des Causses)...
  • Noms en rapport avec le milieu végétal : miel de forêt (arbres sécrétant du nectar, sapins, plantes des sous-bois), miel de garrigue (chêne vert, bruyère, ciste, romarin, sauge, thym)...
Conservation optimale

Le miel pasteurisé se garde 1 an à température ambiante (de 18 à 24 °C), 2 ans à la cave (de 10 à 14 °C), plusieurs années au réfrigérateur (de 4 à 6 °C). En été, si le pot a été ouvert, conservez-le au frais. Si le miel est frais et non pasteurisé, stockez-le au réfrigérateur pour qu'il ne fermente pas et consommez-le rapidement.