jeudi 6 juin 2013

Abeilles Empoisonnées
Les Apiculteurs
se
mobilisent

...


La Fédération des apiculteurs demande à l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA), l'organisme fédéral de surveillance des pesticides, de bannir les néonicotinoïdes.
PHOTO JUAN MABROMATA, AFP

LES PREMIERS ESSAIMS
2013














UNE ETUDE TRES INTERESSANTE


On soupçonnait déjà que la perte de la fertilité était au nombre des graves  dégâts occasionnés, une étude récente va dans ce sens. Une étude qui, si elle n'est pas étouffée
pourrait avoir un grand impact sur les décisions à prendre à l'avenir!


vendredi 24 mai 2013

Abeilles : 

confirmation de l'interdiction 

des pesticides par l'UE

Ces restrictions s’appliquent à l’utilisation de trois pesticides
 utilisés pour le traitement des semences, entre autres, 
qui attirent les abeilles. (Photo Philippe Huguen. AFP)

L'interdiction portera sur deux ans, à partir du 1er décembre.

La Commission européenne a confirmé vendredi sa décision de restreindre pendant deux ans à compter du 1er décembre l’utilisation de trois pesticides mortels pour les abeilles. «Les restrictions entreront en vigueur le 1er décembre 2013 et seront réexaminées au plus tard dans un délai de deux ans. Elles visent des pesticides utilisés dans le traitement de végétaux, dont les céréales, attirant les abeilles et les pollinisateurs» a indiqué la Commission dans un communiqué.
Ces restrictions s’appliquent à l’utilisation de trois néonicotinoïdes (la clothianidine, l’imidaclopride et le thiaméthoxame) pour le traitement des semences, l’application au sol (en granulés) et le traitement foliaire des végétaux, y compris les céréales (à l’exception des céréales d’hiver), qui attirent les abeilles. Les trois néonicotinoides incriminés sont présents dans des pesticides commercialisés par les groupes Bayer et Syngenta, qui ont exercé de fortes pressions pour éviter l’interdiction.
Les utilisations autorisées restantes seront réservées aux professionnels. Les exceptions seront limitées à la possibilité de traiter les cultures attrayantes pour les abeilles sous serre, ainsi que dans des champs en plein air après la floraison uniquement, a précisé la Commission. Les pesticides ont été définis comme l’un des différents facteurs pouvant être responsables de la baisse du nombre d’abeilles.

80  % de la pollinisation résulte de l’activité des abeilles

Les Etats membres vont devoir retirer ou modifier les autorisations existantes pour se conformer aux restrictions de l’UE d’ici le 30 septembre 2013. Ils pourront autoriser l’utilisation des stocks existants jusqu’au 30  novembre au plus tard, a indiqué la Commission, qui précise que «les autorités nationales sont responsables du respect des restrictions».
La décision de la Commission a été soutenue par quinze pays, dont la France et l’Allemagne, lors d’un vote fin avril. Huit, dont le Royaume-Uni, l’Italie et la Hongrie, ont voté contre et quatre, dont l’Irlande, présidente en exercice de l’UE, se sont abstenus.
«Le mois passé, j’ai promis, face aux nombreux risques relevés dans l’avis scientifique de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour garantir la protection de notre population d’abeilles» a expliqué Tonio Borg, commissaire en charge de la Santé et des Consommateurs. «Cette promesse est tenue par l’adoption de la mesure d’aujourd’hui, qui marque un nouveau jalon important vers la garantie d’un avenir plus sain pour nos abeilles, car celles-ci ont deux rôles importants à jouer : ce sont non seulement des productrices de miel mais surtout des pollinisatrices. Environ 80  % de la pollinisation résulte de l’activité des abeilles, et ce processus est naturel et gratuit» a-t-il rappelé.
Outre les pesticides, les autres facteurs à risque pour les abeilles sont des parasites, d’autres pathogènes, le manque de médicaments vétérinaires ou parfois leur utilisation abusive, la gestion de l’apiculture et des facteurs environnementaux tels que le manque d’habitats et de nourriture ainsi que le changement climatique.

Entre Miel et Terre

ENTRE MIEL ET TERRE

UN SUPERBE REPORTAGE

Sam, Manu, Florent et Timothée avaient choisi l'apiculture et
 j'avais filmé leur désir, leur rage, leur engagement 
mais aussi leur naïveté alors qu'ils terminaient leur 1ère année de formation. 
Dix ans plus tard ils sont apiculteurs.
Dix ans plus tard ils sont tous les quatre apiculteurs, 

au cœur des réalités du métier...

FR3

jeudi 21 février 2013

Les abeilles et leur reine ...

Très beau reportage


Des abeilles et des hommes

"Des abeilles et des hommes", un cri d'alerte depuis le coeur des ruches
Markus Imhooh "cherche simplement à comprendre pourquoi les abeilles meurent" et pour le réalisateur suisse, le chemin passe par l'intimité des ruches où il a introduit sa caméra, offrant un troublant face-à-face avec des reines et des ouvrières filmées "un peu comme des hommes".
Markus Imhooh "cherche simplement à comprendre pourquoi les abeilles meurent" et pour le réalisateur suisse, le chemin passe par l'intimité des ruches où il a introduit sa caméra, offrant un troublant face-à-face avec des reines et des ouvrières filmées "un peu comme des hommes".
AFP - Markus Imhooh "cherche simplement à comprendre pourquoi les abeilles meurent" et pour le réalisateur suisse, le chemin passe par l'intimité des ruches où il a introduit sa caméra, offrant un troublant face-à-face avec des reines et des ouvrières filmées "un peu comme des hommes".
Il les connaît depuis l'enfance. Son grand-père, apiculteur dont les 150 ruches pollinisaient les arbres fruitiers desquels il tirait ses confitures, lui avait expliqué que les "plantes, clouées au sol, ne peuvent pas traverser la prairie pour aller enlacer d'autres plantes et avoir des enfants".
Et que donc "il leur fallait un messager pour faire l'amour", raconte le réalisateur, aujourd'hui âgé de 71 ans, dans "Des abeilles et des hommes" narré par Charles Berling, et en salles le 20 février.
Une autre façon de rappeler que le tiers de notre alimentation dépend de la pollinisation et que le processus de disparition des abeilles depuis 15 ans, qui peut aller jusqu'à 90% dans certaines régions, est des plus inquiétants.
Aussi, Markus Imhooh a voulu les montrer au plus près. "Même les apiculteurs n'avaient jamais vu leurs abeilles comme dans le film", commente-t-il dans un entretien à l'AFP.
Des abeilles qui se passent le nectar fraîchement butiné, une trompe comme une seringue qui injecte du miel dans une alvéole, des insectes brinquebalés, prostrés, dans un camion à travers les Etats-Unis, mutilés par une machine à récupérer le miel, ou encore la saisissante scène d'une reine fécondée en plein vol...
Pour filmer cela, il a placé sa caméra sur de petits hélicoptères ou des ballons et pour entrer au coeur des ruches, l'a munie d'un objectif endoscopique utilisé pour les opérations chirurgicales.
Comme les abeilles bougent très vite, il a aussi fait le choix d'augmenter le nombre d'images par minute, avant de les diffuser en léger ralenti. Ainsi "elles bougent un peu comme les hommes", explique-t-il.
"Perdu votre âme"
"Il était important pour moi que le public puisse avoir une identification aux abeilles", dit Markus Imhooh qui pense qu'à l'origine de leur déclin, généralement attribué aux pesticides, virus, monocultures..., il y a d'abord l'instrumentalisation de la nature par l'homme.
"On a l'habitude de penser qu'on doit dominer la nature et c'est à cause de ça que ça va mal", analyse-t-il.
Après les abeilles, les hommes donc: l'apiculteur suisse qui, dans un cadre idyllique, se fait gardien de la tradition, l'ouvrière chinoise qui pollinise à la main dans une région où les abeilles ont totalement disparu.
Il y a aussi l'apiculteur industriel américain pris au coeur de la logique que Markus Imhooh pourfend : des immenses champs d'amandiers de Californie aux pommiers de l'Etat de Washington, puis au Dakota du Nord, il transporte ses abeilles comme de dociles employées pollinisatrices qui, exposées aux pesticides et au stress, sont souvent affaiblies et malades et du coup, sont dopées à coup d'antibiotiques.
"Mon grand-père prendrait certainement la fuite s'il voyait la façon dont on traite les abeilles aujourd'hui. Il penserait: +vous avez perdu votre âme!", reconnaît John Miller.
Mais le monde a changé, avance-t-il. "Nous avons 10 fois plus de ruches et ça coûte 10 fois plus cher" et puis, "nous sommes des capitalistes".

http://www.france24.com/fr/20130219-abeilles-hommes-cri-dalerte-depuis-le-coeur-ruches
Première Sortie
Premier Pollen


Nos petites amies profitent d'un magnifique rayon
de soleil pour effectuer une sortie 
et butiner le premier nectar
perce-neige, bruyère....
Regardez si si elle y est,
hummmmmm quel délice!!
 allez, hop bizzzzz
une autre
pas de temps à perdre ...
le froid est encore bien présent!
Vivement les beaux jours!

mercredi 30 janvier 2013

Un click pour sauver les Abeilles...

Sauvons les Abeilles

Publié le 29 Janvier 2013
Dans le monde entier, des milliards d’abeilles meurent en silence,
menaçant nos cultures et notre alimentation. 
Mais dans 24 heures, 
l’Union européenne pourrait interdire les pesticides les plus dangereux 
et ouvrir la voie à une interdiction internationale qui pourrait bel et bien sauver les abeilles.

Quatre pays européens ont déjà interdit ces poisons
les colonies d’abeilles s’y reconstituent lentement. 
Voilà quelques jours, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a déclaré pour la première fois que certains pesticides tuent les abeilles. 
Aujourd’hui, juristes et députés européens appellent à une interdiction totale. 
Mais Bayer et d’autres producteurs de pesticides mènent un lobbying acharné 
pour maintenir leurs produits sur le marché. 
Si, massivement, nous dénonçons leur action, 
nous pourrons pousser la Commission européenne 
à faire passer la santé des citoyens et la protection
 de l’environnement avant les plus-values de quelques actionnaires.

Heureusement, nous savons que nos voix comptent!
 L’an dernier, nos 1,2 million de signatures avaient forcé 
les autorités américaines à engager une consultation sur les pesticides.
 Aujourd’hui, avec 2 millions de signatures, nous pouvons convaincre 
l’UE de se débarrasser de ces poisons et paver la voie à une interdiction planétaire. 
Signez cette pétition urgente essaimez en l’envoyant à tous vos proches. 
Avec des députés européens, nous remettrons votre message 
lors de la réunion-clé qui aura lieu à Bruxelles cette semaine.

Cliquez ici :
http://www.avaaz.org/fr/sauvez_les_abeilles/?cvvrKdb

Les Vertus du Miel

Reportage TF1 du 21 avril 2009 
soigner une blessure avec du miel remis au goût du jour : 
Le miel est l'un des remèdes les plus anciens de l'humanité 
que la médecine redécouvre aujourd'hui. 
Ce médicament de la nature est à la fois antiseptique, 
cicatrisant et anti-inflammatoire.

mercredi 16 janvier 2013

REPOS HIVERNAL

Blanc Manteau neigeux
toute la nature se repose

les ruches au calme
Et nos petites amies bien au chaud ...



L'APITHERAPIE

l'apithérapie est aussi ancienne que l'apiculture elle-même.
 Elle consiste à utiliser les produits récoltés, transformés ou sécrétés par l’abeille - 
le miel, la propolis, le pollen, la gelée royale et le venin - 
à des fins diététiques et thérapeutiques.

Depuis le début des années 1950, des études menées un peu partout dans le monde ont permis de mieux comprendre les vertus traditionnellement attribuées au miel et à la propolis, et de découvrir les bienfaits, jusqu’alors inconnus, du pollen et de la gelée royale.

Toutefois, l’application la plus nettement thérapeutique des produits de l’abeille - et l’une des plus anciennes - demeure l’utilisation du venin d’abeille pour soigner les affections rhumatismales et arthritiques chroniques, certaines maladies inflammatoires comme les tendinites et les bursites, ainsi que la sclérose en plaques.

Les connaissances de l’usage médicinal du venin d’abeille remontent à la plus haute Antiquité. Des textes chinois vieux de 2 000 ans en font mention.

De même, Hippocrate, le père de la médecine, considérait le venin comme un remède idéal pour traiter l'arthrite et les problèmes d'articulations.

Au XIXe siècle, le médecin autrichien Phillip Terc, un pionnier de l’apithérapie dans la médecine moderne, utilisait le venin d’abeille pour traiter les maladies rhumatismales.

Charles Mraz est aussi considéré comme un grand maître de l’apithérapie. Il a pratiqué pendant plus de 60 ans à la fois comme apiculteur et thérapeute, dans l’État du Vermont aux États-Unis, et a transmis son savoir-faire un peu partout dans le monde, jusqu’à sa mort en 1999.

En 1928, Franz Kretchy a mis au point une technique permettant de contourner l’application directe du venin par piqûres d’abeilles en injectant une solution à l’aide d'une seringue. Bien que l’approche soit controversée, elle n’a cessé de susciter de l’intérêt. Plusieurs organismes, qui regroupent des individus ainsi que des associations engagés dans l’apithérapie et dans les domaines connexes, notamment Apitherapy.com et l’American Apitherapy Society, veillent à transmettre les plus récentes découvertes dans le domaine).

Les données concernant l’efficacité de l'apithérapie reposent presque uniquement sur des preuves anecdotiques. Il n’y a pas d’études scientifiques qui en auraient démontré les effets thérapeutiques de façon vraiment probante.

Toutefois, des recherches récentes ont permis d’identifier, en partie, les composants du venin qui seraient responsables de son action. Il contient en effet certains agents anti-inflammatoires, notamment l'adolapine et la mélittine. Reconnue pour être 100 fois plus puissante que l'hydrocortisone, la mélittine stimule la production de cortisol, une hormone stéroïdienne qui agit aussi comme anti-inflammatoire. En règle générale, on s’entend pour dire que ces composants ont une action tonifiante et stimulante, qu’ils renforcent le système immunitaire et contribuent à détoxiquer l’organisme.